Le fait de ne pas avoir d’enfants augmente le risque du cancer de sein

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Que le taux de survie au cancer du sein a amélioré de façon spectaculaire au cours de ces 20 dernières années, grâce à la recherche, au diagnostic précoce et à son meilleur traitement

Le cancer du sein représente le type le plus commun de cancer chez les femmes avec une incidence annuelle de plus de 25.000 cas en Espagne, ce qui représente 29% de toutes les tumeurs féminines. Les taux d’incidence augmentent lentement, jusqu’au point que environ 1 femme sur 10 développera la maladie au cours de sa vie. La plupart des cas sont diagnostiqués chez les femmes âgées de 45 à 65 ans, bien que l’âge du risque englobe celles âgées de 35 à 80 ans.

La bonne nouvelle est que le taux de survie au cancer du sein a amélioré de façon spectaculaire au cours de ces 20 dernières années, grâce à la recherche, au diagnostic précoce (il est recommandé d’effectuer des mammographies annuelles entre 40 et 45 ans) et à son meilleur traitement. Ces progrès ont permis que la survie, 5 ans après avoir diagnostiqué cette tumeur, soit de 82,8% en Espagne, au-dessus de la moyenne européenne et similaire aux pays avec les meilleurs taux de survie.

Plusieurs facteurs sont associés à un risque accru de cancer du sein. Parmi eux, il y en a certains qui ne peuvent pas être contrôlés, tels que l’âge, les antécédents familiaux, la maternité tardive ou ne pas avoir d’enfants, l’apparition précoce des premières règles ou la ménopause tardive aussi. Les femmes ne sont pas en mesure de contrôler ces variables, mais à chaque fois et à fur et à mesure il y a des aspects qui dépendent entièrement des femmes et qui réduisent le risque de présenter cette maladie. Il est scientifiquement prouvé le bénéfice de réaliser de l’exercice physique régulièrement (un minimum de 4 heures par semaine), de consommer de l’alcool avec modération et d’éviter le surpoids ou l’obésité pendant et après la ménopause.

Des options pour préserver la fertilité avant d’effectuer un traitement

 

Les traitements administrés pour lutter contre un processus cancérigène peuvent altérer la fertilité, il est donc recommandé d’évaluer la possibilité de réaliser quelques options pour aider à préserver la fertilité des femmes. La vitrification des ovules permet de congeler les ovocytes de la femme afin qu’ils puissent être utilisés plus tard. À l’heure actuelle, il y a plusieurs bébés qui sont nés avec cette procédure, cela fournit des taux de grossesse similaires à ceux obtenus avec des ovules frais.

Une autre option à considérer est la congélation d’embryons déjà fécondés. Dans ce cas, il s’agit d’une technique fréquente qui nécessite la présence d’un partenaire stable et également un processus de stimulation ovarienne.

Comme expliqué dans notre site Web le février dernier, il est possible d’être une mère après avoir surmonté le cancer.